La B.O. du livre

Tout ce que les marsionautes écoutent avant et pendant leur épopée

De la même manière que les réalisateurs soignent la bande originale de leur films, je vous propose ici de découvrir la « Bande Originale du livre ». Certaines de ces musiques font partie intégrante de la trilogie, d’autres m’ont servi de fond musical lors de mes séances d’écriture (c’est le lien vers la liste de lecture Spotifiy). Profitez-en sans modération pour vous plonger encore un peu plus dans l’univers de « Un nôtre monde »

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Le célèbre titre de Franck Sinatra détourné par l’astronaute Lim Zhuang… De « Fly me to the moon », le titre devient « Fly me to the planet Mars ». Un tube (re)devenu planétaire vers le milieu du XXIe siècle.

« Fly me to the moon » – © Bart Howard, puis Frank Sinatra – 1964

Extrait du chapitre 18 (tome 1 : La nuit est tombée sur Mars) :

« D’humeur guillerette, l’administrateur de l’I.M.M.A. s’était même mis à fredonner la chanson qui était devenue un véritable tube planétaire depuis que Lim Zhuang l’avait interprétée devant près de quatre milliards de téléspectateurs à l’occasion de son départ pour l’I.S.S.-1.

Fly me to the planet Mars, let me plaaaaaay among the stars

Let me see what spring is like oooooon Olympus Mons

Les paroles ne rimaient pas, mais qu’importe puisque tout le monde les avait désormais en tête. N’était-ce pas justement cela le propre d’un tube ? »

TOME 1 : la nuit est tombée sur Mars

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B.B. King, roi du blues et grand ami d’Eric Clapton. Sa voix puissante et son jeu tout en précision sur sa célèbre guitare Lucile ont fait de lui un géant de la musique. Un conseil : si vous passez par La Nouvelle Orléans, allez écouter un peu de musique dans le B.B. King Club. Magique ! Rest in peace B.B !

« The thrill is gone » – © Rick Darnell et Roy Hawkins – 1951 puis B. B. King – 1970

Extrait du chapitre 3 (tome 1 : La nuit est tombée sur Mars) :

« Sa liste de lecture aléatoire diffusait maintenant une compilation de B.B.King.

The thrill is gone/ The thrill is gone away

The thrill is gone, baby

            Moins de trente minutes plus tard, les deux marsionautes, littéralement vidés, émergèrent de la salle de sport. Déjà à moitié plongés dans leur programme de travail du jour, ils regagnèrent en silence l’étage inférieur de l’Hillary par le même chemin qu’un peu plus tôt dans la journée. »

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Le groupe australien AC/DC a bercé mon adolescence. Il rythme aussi la première visite de Youri Grishenkov sur le site du futur centre de contrôle de vol de Laverton.

« Highway to hell » – © AC/DC – 1979

Extrait du chapitre 6 (tome 1 : La nuit est tombée sur Mars) :

« Il était presque cinq heures du matin. Un vieux thermomètre coincé sous le pare-soleil défoncé du siège passager indiquait vingt-sept degrés. C’était probablement encore en-dessous de la réalité. Le bruit du moteur diesel encrassé et les craquements du châssis se superposaient à celui de la musique dans une sorte de vacarme exécrable. Et cela durait depuis des heures.

I’m on my way to the promised land, whoo !

I’m on a Highway to hell

La route vers l’enfer. C’était bien de cela dont il s’agissait. Soudain, la voix haut perchée de Bon Scott redevint claire et parfaitement audible, les cahots de la route avaient cessé. Au même moment, le soleil venait de faire son apparition plein est. »

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Chris Réa, c’est une voix et une guitare. Du blues et du rock. La route de l’enfer, c’est celle qui mène les marsionautes sur Mars.

« The road to hell » – © Chris Rea – 1989

Extrait du chapitre 17 (tome 1 : La nuit est tombée sur Mars) :

« D’autres fois, c’était la voix profonde et grave de Chris Réa qui rythmait les minutes et les heures qui s’écoulaient avec une lenteur toujours plus désespérante.

Oh look out world, take a good look / What comes down here

You must learn this lesson fast and learn it well

This ain’t no upwardly mobile freeway / Oh no, this is the road

Said this is the road / This is the road to hell

     The road to hell… La route vers l’enfer… »

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S’il est une musique qui colle parfaitement au spectacle de la Terre vue de l’espace, c’est bien celle des Pink Floyd. La guitare stratosphérique de David Gilmour et la voix de Roger Waters n’y sont pas pour rien. L’équipage de l’Hillary ne s’y est pas trompé. Planant, complexe, le voyage vers la planète rouge débute dès la première note.

« Sorrow » – © Pink Floyd – 1987

Extrait du chapitre 20 (tome 1 : La nuit est tombée sur Mars) :

« Il faisait déjà presque nuit et on pouvait commencer à distinguer les lueurs des villes qui ponctuaient le désert arabique. Peut-être Sanaa ? Un vieil air des Pink Floyd passait dans les hauts parleurs de la coupole.

The sweet smell of a great sorrow lies over the land

Plumes of smoke rise and merge into the leaden sky

A man lies and dreams of green fields and rivers

But awakes to a morning with no reason for waking

Au bas de l’image, on apercevait un panache un peu plus clair au-dessus de l’Éthiopie : le volcan Erta Ale qui venait d’entrer en phase éruptive saluait les téléspectateurs depuis la vallée de l’Afar. Lim releva alors légèrement la caméra et l’on put alors nettement voir l’arrondi de la ligne d’horizon au niveau de ce qui devait être l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis. »

TOME 2 : l’aube martienne

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Jimi Hendrix est, de l’avis de presque tous les grands guitaristes actuels, un maitre, une inspiration. Il a fait entrer la musique rock dans une nouvelle ère, même si sa carrière ressemble plus à celle d’une étoile filante que le cours d’un long fleuve tranquille.

« All along the watchtower » – © Bob Dylan, repris par Jimi Hendrix – 1967/68

Extrait du chapitre 35 (tome 2 : L’aube martienne) :

 »    Pendant que l’eau de la douche montait en température, il se mit à fredonner.

There must be some kind of way out of here

Said the joker to the thief.

There’s too much confusion

I can’t get no relief.

     Hendrix avait toujours été pour lui une source d’inspiration. La douche, réglée sur l’exacte température, s’avéra être un délice. »

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Attention, chef d’oeuvre… Probablement l’une des plus belles chansons qui existent sur Terre. Une voix haut perchée et une guitare Gibson double neck avec un solo que tout guitariste amateur a, un jour, tenté d’imiter sans jamais l’égaler.

« Stairway to heaven » – © Led Zeppelin – 1971

Extrait du chapitre 48 (tome 2 : L’aube martienne) :

«      Parti depuis maintenant près de vingt heures, l’engin à six roues était sur le point d’arriver à destination. Preuve en étaient les premiers accords de la chanson « Stairway to heaven » interprétés par un très vieux groupe de rock anglais qui résonnaient dans les haut-parleurs de la sonorisation.

There’s a lady who’s sure all that glitters is gold

And she’s buying a stairway to Heaven

     Savonarola adorait cette coutume qui voulait qu’on diffuse un vieux standard du rock pour chauffer la salle avant le début des retransmissions. C’était toujours mieux qu’un compte à rebours. On savait que les images s’afficheraient pile au moment où la chanson s’achèverait.

     Encore fallait-il être fan de rock… »

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La chanson emblématique de la trilogie « Un Nôtre Monde ». David Bowie dans la splendeur de son art au milieu des années 70

« Life on Mars » – © David Bowie – 1973

Extrait du chapitre 55 (tome 2 : L’aube martienne) :

 »     En musique de fond passait une vieille chanson de David Bowie appelée « Life on Mars ». Un heureux hasard ?

It’s a god-awful small affair – To the girl with the mousy hair

But her mommy is yelling « No » – And her daddy has told her to go.

     Katia Obraskaïa, la doublure de Lubiana, fit alors son apparition. Elle ne dérogea pas à l’habitude, toujours involontaire mais généralement mal vécue par les titulaires, de scruter du regard celle qu’elle était supposée suppléer. Un jour, Phil Glenn, la doublure de Lim, avait expliqué à ce dernier que ce réflexe permettait ensuite aux doublures de mieux déprimer en constatant que tout allait bien pour leur titulaire.

     Pauvres doublures ! « 

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L’un des titres les plus tristes d’Eric Clapton. Ce morceau a été écrit à la suite du décès accidentel par défenestration de Connor, le fils du chanteur, en 1991 à l’âge de cinq ans. Il est tombé par une fenêtre ouverte du 49e étage d’un building de Manhattan.

« Taers in heaven » – © Eric Clapton – 1992

Extrait du chapitre 61 (tome 2 : L’aube martienne) :

     « Alors, autant pour se donner du courage que pour passer le temps, elle se mit à fredonner tout haut ce qui lui passait par la tête. Un très vieil air d’Éric Clapton qu’elle avait l’habitude de chanter quand tout allait mal dans sa vie pour se rappeler que ça pouvait toujours être pire.

 

Would you know my name if I saw you in heaven ?

Would you feel the same if I saw you in heaven ?

I must be strong and carry on

‘Cause I know I don’t belong here in heaven

     Sur Mars, il était alors quatre heures cinquante du matin et tout était de plus en plus sombre et froid autour du trio de rescapés. »

TOME 3 : plein soleil sur la planète rouge

 

EN CONSTRUCTION

 

La playlist Spotify des instrumentaux de – Un nôtre monde –

(il est nécessaire de disposer d’un compte Spotify actif)